« Regards citoyens », une expérience riche en émotions
L’expérience de notre plateforme de démocratie participative en ligne, lancée en mai 2016, nous a démontré les faiblesses de cette dernière. L’inaccessibilité de bon nombre de nos concitoyens à Internet est une des raisons pour lesquelles nous avons entrepris de lancer une caravane.En effet, le projet « Les Connexions Citoyen-nes » s’est inscrit dans un double objectif : briser les barrières du numérique et valoriser le citoyens dans son environnement.
En sillonnant l’intérieur du pays, notre caravane a eu l’impression que le citoyen est isolé, déconnecté de la vie de la cité et privé de mobilité. Une situation qui lui fait perdre, de facto, l’opportunité d’agir sur le fonctionnement de la chose publique et le droit de contrôler l’action des Hommes politiques.
Pourquoi les Connexions citoyen-nes ?
L’un de nos membres, Boursier Tchibinda, participant à un programme de CFI Médias , a eu l’idée du projet « Les Connexions Citoyen-nes ». C’est une caravane qui a donné la parole aux Gabonais(es) en les interconnectant. Ceci à travers une série de mini-reportages axés autour de la citoyenneté et de la valorisation du patrimoine (culturel ou social) de la province. C’est donc une mise en œuvre des relations, basées sur les valeurs culturelles et institutionnelles, entre tous les Gabonais.
Regards citoyens, le reportage
A l’issue de cette caravane citoyenne, un reportage intitulé « Regards citoyens » a été réalisé aux fins de partager les sentiments des citoyens du Gabon profond sur diverses thématiques autour de la citoyenneté. A visages découverts et sans y avoir été préparés, les interviewés ont dit tout ce qu’ils avaient sur le cœur. Tout y est passé : abandon, désolation, citoyenneté, ingérence, infrastructures, éducation scolaire et populaire, exode rural, valeurs morales… Un condensé de frustration, de colère, de solidarité et d’espoir.
La caravane s’est étalée du 5 au 19 décembre 2016 : dans les provinces du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué Lolo, du Haut-Ogooué, de l’Ogooué Ivindo, du Woleu Ntem et de l’Ogooué Maritime.
